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Le Surréalisme et notre cher ami Paul Eluard

  • Photo du rédacteur: Manon Styles-Horan
    Manon Styles-Horan
  • 9 déc. 2015
  • 4 min de lecture

Bonjour tout le monde ! Alors aujourd'hui, je vais vous parler du surréalisme. Forcément, j'évoquerai Breton, ou encore Ionesco, mais je m'attarderai surtout sur Eluard, et en particulier sur l'une de ses oeuvres : Les Mains libres. Vous m'en voyez (réellement navrée) si ce sujet ne nous plait pas, surtout que c'est le premier -vrai- article que je vais poster !

Histoire du Surréalisme

Dans un premier temps, le terme « Surréalisme » est né grâce à notre vieil ami : j'appelle Apollinaire ! Et oui, et plus exactement de Les Mamelles de Tirésias, drame surréaliste. Pour la petite anecdote, Tirésias est un personnage de la mythologie grecque qui a vécut l'expérience d'être né homme, mais d'être devenu femme pendant un certain temps, EN GROS.

En une phrase : c'est un mouvement et un état d'esprit né entre les deux guerres et qui a cessé d'exister en tant que groupe influent vers 1935-1938, avec le départ de certains artistes.

Ses précurseurs sont Baudelaire, Mallarmé, Apollinaire (donc), Nerval, Jarry, et Lautréamont. Le mouvement adopte les principes de Marx (le papa du communisme!) et de Rimbaud : changer le monde et changer la vie ; si c'est pas beau, ça.

J'ai oublié de le préciser, mais le Surréalisme est tiré du mouvement Dada. Rassurez-vous, ce nom fut choisi au parfait hasard, ce qui représente exactement l'idée que les artistes véhiculent. Ils privilégiaient l'enfance et la fantaisie ; rejetaient les valeurs bourgeoises d'avant-guerre ; pratiquaient la dérision... Ah oui, petit détail qui a son importance : ils prétendaient tout détruire pour repartir à zéro, pour évacuer les carcans sociaux, moraux, politiques, qui entravent la liberté de l'homme. Breton, président ?

Hum, je ne sais pas quoi ajouter pour ne pas vous saouler en fait...

Le mouvement naît avec André Breton, qui est alors étudiant en médecine. Il est rejoint par Louis Aragon et Philippe Soupault, puis par Paul Eluard, Francis Picabia, Max Ernst, Benjamin Péret, René Crevel, blablablablabla... Le paternel du surréalisme écrit en 1924 Premier Manifeste du surréalisme, qui sera suivit six ans plus tard du Second Manifeste du surréalisme.

La politique ramenant sa fraise, le groupe éclate ! En effet, Breton rompt avec le parti communiste, refusant tout contrôle extérieur, ce qui n'est pas le cas d'Eluard et Aragon. Nous pouvons aussi dire que ce n'était tout simplement pas la joie entre Breton et Aragon (tu la sens, la rime?), car ce dernier -entre autres-, remet en cause l'écriture automatique et le « génie » du surréalisme, prétextant que tout le monde pouvait faire de même. Et ça, ça, le papa ne l'accepta JAMAIS. Rupture.

C'est quoi le « Surréalisme » ?

Pour les surréalistes, la vie réelle n'est qu'une partie infime de la vraie vie, celle de l'inconscient. En fait, ils veulent retrouver l'usage de l'imagination que l'homme moderne a sacrifiée au réalisme pratique. Le désir est de réunir le rêve et la réalité dans une surréalité qui permettra la connaissance de l'homme total et la libération complète de l'être. C'est bon ? Vous me suivez encore ? Je peux continuer ?

Selon la définition-même de Breton, le Surréalisme est un « automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée », une « dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale ».

Les artistes travaillent à partir du rêve, de l'écriture automatique (c'était LE jeu en primaire quoi). Ils veulent réconcilier les contraires et pratiquent les associations inattendues. Le fait est qu'ils laissent faire le hasard. Ils peuvent aussi assembler des morceaux ou procéder par collages, comme pour le tableau Guernica de Picasso.

Et bien, qu'en est-il de Paul Eluard ?

Eluard naît en 1895 sous le nom de Paul-Eugène Grindel. C'est en 1918 qu'il rencontre Breton, Aragon et Soupault.

Sa conception de la poésie l'éloignera peu à peu du mouvement Surréaliste. Pour lui, le poème ne naît pas seulement de l'inconscient. En outre, la parole a aussi sa place. Il fonde un lyrisme et un humanisme qui marquèrent jusqu'au bout son œuvre. Sa poésie se nourrit d'images ; son langage est fait de mots simples.

La femme est le miroir du monde, la médiatrice entre soi et l'univers. D'ailleurs, l'image de la femme est omniprésente chez les surréalistes. Elle représente l'image protectrice qui permet de s'abstraire du bruit vide et inutile du monde. La femme, en tant que telle, est tout. C'est l'amour qui supprime la solitude du poète, car c'est la fusion de deux êtres. Mais elle peut aussi être dévoreuse, se nourrissant de l'homme. En découle aussi du mystère, ainsi que de la souffrance...

En tant que poète engagé, il s'oppose à l'oppression et aux dictatures. Il réitéra d'ailleurs sa confiance en l'homme, sa foi en la liberté, restaure le pouvoir et fortifie l'espoir durant la Résistance.

Une alliance entre deux hommes

Les Mains libres, publié en 1937, est un recueil de poèmes, faits par Eluard, qui accompagnent des dessins de Man Ray. Le mètre du vers varie, il n'y a pas de rime, les strophes changent, et le seul signe de ponctuation est le point final, ce qui montre l'influence d'Apollinaire.

L'oeuvre est faite en cinq parties :

  • La première est précédée d'un frontispice et d'une préface.

  • Les deux premières parties n'ont pas de titre mais ils forment une unité constitués de l'alternance texte/dessins.

  • La troisième partie s'intitule Sade, et est composée de deux dessins de l'écrivain, accompagnés des extraits d'une conférence d'Eluard à son propos.

  • La quatrième partie est une série de portraits.

  • La cinquième partie, intitulée Détails, reprend un détail sur quelques dessins figurants dans l'oeuvre.

Plusieurs thèmes se retrouvent tout au long du recueil : la main, la femme, les animaux, les objets ou encore les bâtiments.

Quelques extraits, parce que je suis a-do-ra-ble

A bientôt les chamis !

 
 
 

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