Lecture personnelle : Le Rouge et le Noir

Rentrée semestrielle oblige, en ce premier mois de l'année, j'ai été -il faut l'avouer- plutôt productive au niveau de mes lectures... Enfin, surtout durant les quinze premiers jours. Après ça, je me suis attaquée au Rouge et le Noir, et je vous assure que la rapidité n'a pas été la même. Néanmoins, voici ma liste de lecture de janvier :

Résumé du Rouge et le Noir :

"Le Rouge et le Noir, c'est le roman de l'énergie, celle d'un jeune homme ardent, exigeant et pauvre dans la société de la Restauration. Il a pour sous-titre : Chronique de 1830, cela signifie la France, toute la France, la Province et Paris. Julien est le délégué à l'énergie provinciale, le délégué du talentà la carrière, des classes pauvres à la conquête du monde. L'énergie de Julien ne va pas sans une violence de tempérament, une intensité de chauffe qui le conduit à l'échafaud. Cette peinture, pleine, puissante, normale de l'énergie d'un homme, d'un pays, d'une époque, compose une oeuvre immense que son temps ne comprit pas mais dont la vivante influence n'est pas encore épuisée." -Albert Thibaudet

Attention, risque de spoil.

Première impression

Je vais être honnête, parce que vous sentiriez tout de suite qu'il y a anguille sous roche si je vous disais « J'avais tellement hâte de lire ce livre, alors ô combien j'étais heureuse de devoir le lire et retenir pleins de détails pour la fac ! ». Vous voyiez, ça ne sonne pas juste... Ça ne sonne juste pas en fait.

En outre, pas besoin de vous faire un dessin, je ne l'avais pas encore lu et l'idée d'avoir à le faire ne m'enchantait pas plus que ça (honte à moi qui me prétend littéraire!) pour une simple et bonne raison : les profs nous ont donné pleins de livres à acheter et, bien évidemment, à accrocher au mur à lire. Néanmoins, j'ai pris mon courage à deux mains -avec tout ce que j'ai pu, en fait- et, après avoir lu 8 livres/12, j'ai voulu ouvrir l’œuvre de Stendhal : 500 pages. A vrai dire, j'ai préféré prendre ma liseuse pour le commencer, même s'il y avait 81 pages de plus, juste pour pas avoir un pâté dans ma main droite et abandonner en cours de route.

Mon courage retrouvé, je me suis plongée pour la grande aventure sans fin.

Au bout de quelques pages

« Pourquoi le pourcentage de lecture n'avance quasi pas, j'ai lu 15 pages ! », « Julien t'es nul », « Okaaaay tout est normal ! Ça me saoule... » : en gros, ça, c'était ma réaction pendant quelques pages.

Peu à peu, mon point de vue à commencer à changer. J'avoue avoir eu du mal à accrocher sur le personnage principal, Julien Sorel, qui est assez ambiguë. Par contre, mon élan romantique s'est tout de suite attaché à Mme. de Rênal, et j'ai vraiment eu du mal à l'oublier au profit de Mathilde, personnage lui aussi trop complexe. En plus court, j'ai vraiment aimé la première partie ; la deuxième est moins intéressante.

Le gros point positif reste, sans contestation possible, l'écriture de Stendhal. Franchement, quelle agréable surprise ! C'est un auteur classique incontournable ; je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ce monsieur est très, très fort, et j'ai a-do-ré.

Le point négatif, qui peut ne pas l'être pour beaucoup, est, selon moi, l'accumulation excessive de péripéties, à un tel point que j'en ai oublié l'action principale ! L'effet produit ? Une impression de succession d'actions avec un intérêt parfois moindre. Bien sûr, cela est à débattre. Mais voilà mon ressentit.

Conclusion

Vous voulez lire un classique mais Le Père Goriot de Balzac vous a entièrement détruit ? Vous avez de la persévérance et une bonne motivation ? Alors n'hésitez plus, car Stendhal saura vous réconcilier avec la Littérature Française !

Vraiment, une très belle et bonne surprise.

Alors, je n'ai plus qu'une chose à dire : lisez-le, et donnez-moi votre avis !

#lecture #lecturepersonnelle