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Pina Bausch, l'étoile du Sacre

  • Photo du rédacteur: Manon Styles-Horan
    Manon Styles-Horan
  • 15 déc. 2015
  • 3 min de lecture

Bonjour toi, ou vous, si nous ne sommes pas encore assez intimes ou... que tu n'es pas seul-e. Ou bien devrais-je plutôt dire : HALLO.

Je vous explique. Aujoud'hui, je vais vous parler d'une très grande dame. Elle a changé la façon de danser, et même d'appréhender la danse, de nombreuses personnes, débutants comme professionnels. Qui est-ce, qui est-ce, qui est-ce ? Je vous présente... *roulements de tambours*... PINA BAUSCH !

Pina est née en Allemagne (vous l'aurez peut-être deviné) en 1940, et plus exactement à Solingen au courant de juillet. Ses parents travaillant dans un café, elle y grandit, se cachant des personnes sous les tables. Craintive ? Oui, certainement. Mais bien plus que cela : Curieuse; C'est sans doute ce regard porté sur les autres, presque semblable à une admiration, voire à une fascination, qui l'a amené à ce travail sur la spontanéité et, surtout, sur l'expressionisme ; car n'oublions pas durant quelle période elle naît.

Très jeune, la danse s'empare d'elle. En effet, elle suit des cours alors qu'elle est encore enfant et, c'est à l'âge de quinze ans qu'elle débute sa formation à la Folkwang-Hochschule d'Essen, d'où elle obtiendra un diplôme avec une mention, dirigée par le papa de la danse expressionniste, je cite Kurt Jooss ! A dix-neuf ans, elle part aux States et finit ses études à la Dance Company. En 1961, elle est embauchée par le New American Ballet, mais l'année qui suit, rappelée par Kurt Jooss, elle retourne en Allemagne.

C'est en 1968 qu'elle se met à la chorégraphie. A la suite de Jooss, elle dirige la section danse du lieu dont elle a été élève à quinze ans jusqu'en 1973, puis de nouveau de 1983 à 1989.

En 1976 naît le Tanztheather, ou danse-théâtre.

Le point central de son travail est le corps. Non pas dans sa forme générale, mais justement individuelle. Elle joue sur les possibilités qui sont offertes à certains, comme pas à d'autres. C'est pour cela qu'elle travaille à partir d'un système qui consiste à donner des phrases à ses danseurs, et à les regarder improviser dessus. Sans rien dire, elle relève ce qu'elle juge intéressant, puis le retravaillera plus tard. Aussi, elle met l'accent sur la communication entre les femmes et les hommes.

C'est une danse dite "théâtre" dans la mesure où les danseurs, pouvant être considérés comme acteurs, parlent parfois, et même montrent d'intenses émotions. Sa danse est forte, puissante, cherchant l'au-delà sans l'inimaginable.

Il y a de cela à peine un an, j'ai eu la chance de rencontrer l'une des anciennes danseuses de Pina, la chorégraphe étant décédée d'un cancer en 2009. Plus qu'une simple discussions, j'ai dansé. J'ai dansé le Sacre du Printemps de Pina Bausch !

Je ne saurais pas vraiment décrire précisément ce que j'ai ressentis si on me le demandait... Des émotions toutes particulières, avec une sorte de fierté à peine voilée, vous voyez. Ce n'était pas le fait de faire partie du cercle d'une grande danseuse, non, mais d'avoir l'honneur de danser une telle pièce... Pour tout vous dire, j'en frissonne encore -c'est vous dire-.

Pour ceux qui l'auraient déjà vu, je pense qu'ils comprennent à peu près mon sentiment. Dans le cas contraire, je vais -essayée- de vous expliquer. Le Sacre de Pina, c'est une tension constante, alliée à de l'émotion incoryable, et dictée par une transe de l'être en entier. En fait, je ne peux que vous conseiller, même si cela reste moindre, de le regarder.

D'ailleurs, si vous en avez ce plaisir, pour la petite anecdote, pour préparer les cinq premières minutes, nous avons mit environ... Deux heures et demi. Et cela était loin d'être parfait. Nous avons refait le passage après les solos une quinzaine de fois. Pour faire court : nous étions épuisées, autant moralement que physiquement. Et en tant que folle accomplie, j'ai refusé de prendre une pause pour ne pas perdre cette transe intérieure. Mes membres tremblaient, mais je m'en fichais, parce que c'est juste l'une des meilleures expériences de toute ma vie.

Pour les petits curieux, quand nous l'avons representé à la fin de la séance, pour les solos du début, j'ai incarné la danseuse qui traverse l'espace en diagonale et qui, en gros, relève sa robe. ET C'ETAIT GENIAL.

Pour finir, je vais vous mettre quelques photos de Pina quand elle était assez jeune. Et mon dieu, qu'est-ce qu'elle est belle.

Bisous mes amis, et à très vite ! xx

 
 
 

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