Je suis hyperémotive, bonjour.

Avant de commencer cet article, je me dois tout de même de vous souhaiter, à tous et à toutes (tu le sens, le petit côté solennel, non ?), une très bonne année 2016 !

En tout cas, je vous aime fort, mes petits ; très fort. J'en pleure d'émotion, j'en suis toute émue. Vous êtes incroyables, vous êtes mes amis, ma famille, mes amouuuurs. Bref, je suis hyperémotive.

Exit le cliché selon lesquelles toutes les filles pleurent toujours pour un rien, parce que franchement, c'est faux. Enfin, vous m'aurez compris, il ne faut pas en faire une générallité en tout cas. Malheureusement pour moi, je fais partie de cette catégorie de personnes qui réagissent par des émotions excessives, ce qui est pratique pour me pourrir la vie très souvent.

Faisons le point sur mes réactions quotidiennes, popur le fun : débordement émotionnel, forte intensité des émotions dans une situation banale, amplification des ressentis, anxiété permanente, passage des rirs aux pleurs, impulsivité, perturbation face à n'importe quoi, peur de l'inconnu, vigilance constante, introspection, crises d'angoisse, insomnies, pessimise...

Mais je vous assure, mon petit-ami ne m'a pas encore jeté par la fenêtre (de toute manière, même s'il le voulait, il ne pourrait pas, y a un toit juste en-dessous voyez-vous). Donc bon, dans le fond, je suis un minmum supportable, donc.

Le fait est qu'il n'est pas facile d'en parler aux autres, car dans l'esprit de la majorité des personnes, l'hyperémotivé n'est que le signe d'une crise d'adolescence, ou d'un tempérament qui refuse le refus (tu suis ?). En gros, c'est une personne chiante et jamais contente. Point.

Donc bon, avec tout ce que j'ai dis juste avant, je ne peux pas vraiment prétendre ne pas être quelqu'un d'assez difficile à vivre, pour sûr. Mais si, certes, je suis difficle à vivre pour les autres, je suis avant tout difficile à vivre pour moi. Parce que oui, ne pas réussir à contenir ses émotions, c'est extrêmement ennuyeux, je vous le jure.

J'ai accepté le fait d'être hypersensible il y a de cela une semaine, lorsque ma docteresse me l'a dit clairement, et avant tout sans me juger. Certes, ce n'est pas une maladie à proprement parler, et j'ai plutôt de la chance de n'avoir que cela de dérangeant au niveau de mon mental ; mais il n'empêche que j'aimerais bien l'être moins, pour avoir des réactions plus... normales !

Toutefois, je me dis qu'après tout, plutôt que d'être une faiblesse, mon hyperémotovité est avant tout ma force. Alors oui, il m'arrive de ne rien pouvoir faire du tout car je me suis moi-même rendue malade, mais je peux tout de même prétendre pouvoir rire, pleurer, sourire, stresser, ... sans jamais avoir à feindre ces émotions. En fait, c'est cool de se dire que je ne suis pas un robot, et que ce trait de caractère me permet d'être celle que je suis. Malgré n'importe quelle perte d'identité, cela fait parti de moi, quoi que j'en pense. Et, ajouté à cela, mon imagination est très développée, et je sais que cela est dû aussi à ma sensibilité.

Alors au final, peu importe qui je suis, l'important est de continuer d'être moi-même, pas vrai ?

Aller mes petits loups, après un petit "be yourself" pour ce début 2016, je vous souhaite encore une bonne année, et vous fais de gros bisous baveux !

Et désolée pour les images, toutes provenant de OUAT, je suis en plein dans une saison !

#inclassable